Les citoyens contribuent aussi à boucher les réseaux des eaux pluviales en jetant toutes sortes d’ordures comme les sachets, les paquets de cigarettes et même des bouteilles en plastique. Ce qui est étonnant, c’est que le passage souterrain de la gare d’Ezzahra est devenu impraticable, car il est submergé d’eau. On aurait dû y prévoir un réseau d’évacuation. Les usagers ont été obligés de faire demi-tour pour aller à la gare par une autre piste. D’autres ont franchi les rails pour aller de l’autre côté du quai, exposant leur vie à un danger réel. De façon générale, le problème de la localité d’Ezzahra est d’abord d’ordre territorial dans la mesure où la ville est située dans une zone basse.
A chaque fois que quelques quantités de pluie s’abattent sur la ville d’Ezzahra, située à la banlieue sud de Tunis, la circulation automobile et piétonne se trouve perturbée à cause de ces flaques d’eau qui inondent plusieurs artères, même l’avenue principale. En effet, malgré les travaux effectués récemment pour la rénovation de certaines artères, la situation ne s’est pas améliorée. Les automobilistes sont toujours obligés de contourner certaines artères pour éviter ces eaux stagnantes et les pannes de leurs voitures.
Certains taxistes ne veulent plus prendre des clients sous prétexte que les conditions climatiques ont tout perturbé, ce qui ne facilite pas la circulation dans des routes inondées par les eaux. Même le transport ferroviaire a connu un léger retard suite à ces pluies diluviennes. Toute la nuit, le Grand Tunis a connu des averses qui se sont prolongées dans le temps. Le problème de la localité d’Ezzahra est d’abord d’ordre territorial dans la mesure où la ville est située dans une zone basse.
Travaux de curage
A la moindre pluie, la ville est submergée d’eau. Les piétons doivent retrousser leur pantalon et enlever leurs chaussures pour pouvoir franchir la chaussée. Après chaque pluie, les rues deviennent boueuses et impraticables.
L’autre problème constaté au niveau de cette localité a trait au réseau d’assainissement qui n’est pas fait pour recevoir de grandes quantités d’eau. Et dire que des travaux de curage et de nettoyage des regards et du réseau ont été effectués avant l’avènement de la saison des pluies. Les citoyens contribuent aussi à boucher le réseau des eaux pluviales en jetant toute sorte d’ordures comme les sachets, les paquets de cigarettes et même des bouteilles en plastique. Ce qui est étonnant, c’est que le passage souterrain de la gare d’Ezzahra est devenu impraticable, car il est submergé d’eau. On aurait dû y prévoir un réseau d’évacuation des eaux pluviales. Les usagers ont été obligés de faire demi-tour pour aller à la gare par une autre piste. D’autres ont franchi les rails pour aller de l’autre côté du quai, exposant leur vie à un danger réel.
Du travail en profondeur devrait être entamé dans les meilleurs délais en vue d’améliorer l’évacuation des eaux pluviales dans cette ville pour ne plus vivre à chaque averse un véritable cauchemar.
Après ce déluge, les services compétents munis de leur matériel lourd ont commencé à faire le pompage dans plusieurs rues pour abaisser le niveau de l’eau et permettre au trafic automobile de se normaliser.
C’est une solution ponctuelle en attendant d’effectuer les grands travaux de mise en place de canaux bien dimensionnés, capables d’absorber ces énormes quantités de pluie qui sont, malgré tout, bénéfiques à l’agriculture.
A préciser, cependant, que certaines rues n’ont pas été inondées par les eaux pluviales et le réseau mis en place a bien fonctionné en absorbant toutes les quantités d’eau, notamment au niveau de la cité Ennakhil et les rues environnantes.